La traction animale n'est pas qu'un savoir-faire ancestral, c'est une discipline en évolution permanente, qui répond aux enjeux actuels (notamment bioclimatiques).
Il permet un travail en intercept adapté et respectueux des ceps tout en préservant les bandes enherbées, ce qui participe également à la meilleure alimentation en eau (pas de ruissellement). Le travail du sol par le cheval crée une structure de sol beaucoup plus adaptée à la santé de la vigne dont le système racinaire pénètre en profondeur. Son alimentation en eau est meilleure. La vigne est plus vigoureuse.
Dans les vignes travaillées depuis l'origine uniquement en traction animale, la première récolte peut être faite deux ans plus tôt, améliorant ainsi la rentabilité des parcelles concernées (R. Schärnholz « Mit dem Ross in Winggert », 2009).
La vitesse du cheval dans la vigne plus spécifiquement est de 2,5 à 3 km/h et les chevaux sont dressés pour s’arrêter en fonction de la résistance et des bruits assurant une parfaite préservation des ceps
L’utilisation de la traction animale diminue les émissions de carbone jusqu’à 90%.